Les 5 associations alimentaires à bannir pour mieux digérer

Le week-end de Pâques est passé par là : overdose probable de chocolat ? Relax, rien n’est irrattrapable !
Aujourd’hui, je vous donne les clés pour alléger votre digestion. Attention, ici il n’est pas question ici de « régime ».

Identifier ce qui dysfonctionne

Saviez-vous que 90% des désagréments digestifs sont causés par des erreurs alimentaires ?
Nous adorons manger, c’est un fait. Nos habitudes, notre belle culture française et sa célèbre gastronomie, notre environnement, notre famille, les anniversaires et fêtes … Autant de facteurs qui influencent la composition de nos assiettes !
Parfois, on pense bien faire, on associe certains aliments, mais en fait ils peuvent devenir totalement indigestes.
A la clé : lourdeur, ballonnements, gaz, reflux, fatigue, envie de siester, baisse d’énergie … puis envie de café pour se réveiller, et alors voilà un pic de glycémie donc une envie de sucré derrière.
C’est le cercle infernal qui commence.
Il existe des dizaines d’incompatibilités alimentaires, que nous faisons parfois tous les jours, sans le savoir et sans s’en rendre compte, jusqu’à ce que les problèmes digestifs commencent à arriver et à s’installer.
Tout se passe dans notre assiette.

Pas de panique, il suffit de changer quelques associations alimentaires pour retrouver de meilleures capacités digestives !

courgette

Pourquoi certaines associations alimentaires peuvent-elles poser problème ?

Il existe différentes étapes de digestion.
Déjà, quand nous commençons à voir et à sentir les odeurs  de nourriture, notre corps se met à fonctionner: les enzymes digestives arrivent dans notre bouche (coucou les carottes râpées qui me font saliver sans les avoir touchées !)
Les premières enzymes salivaires sont alcalines, elles vont prédigérer les glucides avec leur pH neutre.
Ensuite dans l’estomac, le pH acide est entre 2 et 5, avec les sucs gastriques.
Puis le foie produit de la bile pour digérer graisses (lipides) dans la vésicule biliaire.
Ensuite, l’intestin grêle (suc gastrique avec enzymes + bile) va lui nous permettre de digérer les lipides, glucides, et protéines jusqu’à la fin de la digestion.
Enfin, le colon ascendant va produire les selles.
L’intérêt digestif des associations alimentaires est donc super important : privilégiez un ordre des aliments à manger et mettez toutes les chances de votre côté pour une digestion optimisée !

riz

1 Les aliments acides + les sucres lents et/ou protéines

Les aliments acides : Tomates, vinaigres, cornichons avec des pâtes, donc concrètement :

  • les pizzas
  • lasagne
  • yaourt au fruit avec muesli
  • fruits acides (kiwi) et biscuit au gouter

Les problèmes que posent ce genre d’associations (ou mélangisme) :

  • les aliments acides inhibent l’activité de l’enzyme digestive (ptyaline), ça retarde donc la digestion
  • l’acide chlorhydrique de l’estomac est produit 1H après la 1ère mastication.

Donc les aliments acides + féculents vont empêcher les enzymes au PH neutre de dégrader les amidons !

  • les aliments acides ralentissent la digestion des protéines dans l’estomac.

Ce qui augmente l’acidité dans l’estomac donc reflux possible à la clé.

2 Consommer du miel, des fruits ou des produits laitiers pendant le repas

  • Le miel c’est du sucre rapide et des polysaccharides (Fodmaps) : il favorise la fermentation de tous les aliments du bol alimentaire !
    Donc à consommer seul et à part (surtout pas sur du pain ou sur le granola !)
  • Les fruits c’est du fructose : ça créer une fermentation car on les digère en 30 minutes max, et donc consommés avec d’autres aliments ou à la fin du repas, ils vont bloquer, fermenter !

Plus particulièrement le melon et la pastèque : ils ralentissent la digestion et augmentent la fermentation.
Donc à consommer seul et à part également (adieu jambon de Serrano, porto et melon !).
Oui je sais, pas du tout dans nos habitudes 😊.

Le problème des produits laitiers consommés avec d’autres aliments : ils sont composés de glucides (lactose), de protéines (caséine) et de lipides. Ils sont donc déjà complexes à digérer seuls ! Associés à d’autres aliments, ils déséquilibrent totalement des différentes enzymes digestives.

miel-mure

3 Manger sucré en fin de repas

Qui est plutôt team note sucrée en fin de repas ? Une grande majorité de personnes (dont je fais partie : sorry not sorry !)
Les sucres rapides ont des enzymes salivaires neutres, mais on se trouve à la fin du repas et donc à la fin de la digestion ! L’acide chlorhydrique va ralentir la digestion, réveiller les mauvaises bactéries et les nourrir (coucou le candida albicans !) endormir les bonnes …
A éviter fortement donc.

4 Consommer des sucres rapides avec des sucres lents

Votre petit déjeuner se compose principalement de pain (blanc), beurre et miel ou confiture : ne soyez pas étonné si vous vous sentez fatigué avec un coup de barre dans la matinée.
La fermentation de ce types d’aliments fait apparaitre des signes qui ne trompent pas : douleurs, gaz, lourdeur digestive, ballonnements… liste non-exhaustive !

pate

5 Associer protéine forte et amidon fort à chaque repas

Exemples concrets : œufs, laitage, fruits de mer, poisson ou poulet consommés avec des pâtes, du riz, quinoa, pain (coucou le steak frite !)
Ca peut carrément, en plus d’être trop riche et donc lourd à digérer, créer des problèmes d’assimilation !

Des exemples concrets d’associations alimentaires idéales en plat (donc protéine forte avec amidon faible) :

  • riz + haricots rouges
  • poulet + légumes verts
  • tofu et patate douce
  • œuf et légumes
  • légumes verts + riz ½ complet

Dans le doute ou par manque de temps, appliquez la règle des 80-20 :
80% de protéines fortes (animales) et 20% d’amidon faible (pomme de terre, potiron, châtaigne, patate douce …).

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Si vous souhaitez avoir d’autres conseils santé, prenez rdv ici avec une vraie naturopathe à Nantes.

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